Découvrez le restaurant La Vache qui Tête situé à Clermont-Ferrand
C’est en entrant à la Vache qui tète que vous rencontrerez le péché…
Oh ! Un tout petit péché de bonne chère
qui devrait être pardonné sur l’autel rabelaisien.
Alors, laissez-vous porter vers ces plaisirs minuscules
qui sont tout autant sinon plus essentiels que les grands.
Franchir le seuil et s’imprégner d’une compagnie de regards de connivence dans une salle bruyante d’attentes prometteuses…
Patienter autour d’une planche de charcuteries, offrandes de cochons qui vécurent heureux, en s’évadant vers des coteaux généreux pour se réveiller au son d’un bouchon annonciateur de la délicatesse d’un chardonnay, de l’élégance d’un Sancerre, de la fraîcheur d’un gamay, du volcanisme d’un pinot, de la rondeur d’un Saint-Emilion…
Succomber à l’appât du gras en étalant la moelle rôtie sur une tartine rissolée dans un lit de graisse de bœuf et y semer les poussières de diamant de fleur de sel….
Partager le cérémonial de la découpe d’une côte de charolais label rouge en imaginant le chant de sa croûte grésillant dans la poêle pour habiller la chair écarlate qui épousera bientôt dans l’assiette la chevelure aux fils d’or de l’aligot…
Attendre avec fébrilité la dernière bouchée d’un steak à cheval couronné du jaune d’œuf, héros intact d’un combat de papilles…
Refuser de choisir entre poire et fromage pour s’imprégner des senteurs de l’estive et mettre en bouche la magie de la trilogie : quiétude des pâturages, maîtrise du lait cru et mélodie de l’affinage en sous-sol avant de s’encanailler de la douceur d’une pâtisserie maison…
Ne pas oublier la friponnerie d’une liqueur, point d’orgue de l’œuvre accompli.